Le tutoiement au travail : la pratique est encore un marqueur de frontière sociale

L’emploi du pronom « tu » au travail était encore inconvenant il y a quelque temps. Le vouvoiement était impératif. De cette manière, des questions se sont posées concernant cette pratique. Actuellement, le tutoiement semble gagner de plus en plus sur un lieu de travail. Effectivement, les règles et éthiques sociales ont progressivement freiné l’utilisation du « vous ». Toutefois, il est important de l’employer dans des cas de figure précis.

Utiliser pour favoriser la communication

Il est bien connu de nos jours, après l’avènement des start-up, que les entreprises cherchent constamment à améliorer la relation et la communication entre les employés et les dirigeants. Le but étant de s’épanouir et d’être productif, quelques dirigeants ont trouvé utile d’instaurer une ambiance décontractée au travail. De ce fait, le tutoiement au travail joue un rôle indispensable. En effet, les échanges sont devenus plus fluides avec une productivité plus que satisfaisante. Il permet également de baisser la garde face aux différentes frontières des générations. Si toutefois le patron est plus à l’aise avec cette pratique, les salariés sont encore quel que retissant.

Employer pour encourager l’esprit d’équipe

Le tutoiement au travail inspire un sentiment d’appartenance à un même groupe afin que chacun puisse être à sa juste valeur. Ce concept qu’il instaure permet de créer des liens qui vont aller jusqu’à réaliser des activités en dehors du travail. De cette façon, les relations entre les salariés deviennent plus compactes pour développer leur esprit d’équipe durant les tâches professionnelles. De nos jours, de nombreuses entreprises exigent l’utilisation formelle du « you » afin de favoriser la cohésion sociale au sein de leur activité.

Les limites proprement dites

En règle générale, c’est toujours le supérieur hiérarchique qui propose le tutoiement au travail. Il le considère comme un atout qui peut participer dans l’atteinte des objectifs fixés par l’entreprise. Par la suite, les salariés entre eux sont libres de choisir et de convenir entre eux l’emploi ou non de cette pratique. Dans tous les cas, on le considère comme une approche psychologique qui entraine la croissance d’une illusion d’amitié. Dans certains cas, le fait de tutoyer son supérieur tend à faire oublier sa position hiérarchique. De ce fait, son autorité peut parfois passer en dessous. Il est alors important d’ancrer dans sa tête, la position de ce dernier en tant que chef. Autrement dit, plusieurs opportunités seront mises en péril : augmentation de salaire, promotion … Si le retour au vouvoiement s’avère être nécessaire, il ne faut pas hésiter un seul instant.
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